Instant de chaos

Il m'est arrivé une chose étrange aujourd'hui. Oui vraiment étrange...

Voilà, je me rends à la poste pour envoyer le courrier de l'entreprise pour laquelle je travaille (encore). Je marche le nez au vent, d'un pas leger, pas pressée quoi... J'observe le monde autour de moi...qui parle, qui roule en voiture, qui promène le chien.

Des éclats de voix, de rire, je tourne la tête et j'avise un trio (une femme, deux hommes) plutôt joyeux qui se donne l'accolade et s'embrasse chaleureusement. Jusque là rien d'extraordinaire. (quoique...en ce moment voir des gens se montrer un peu de chaleur humaine en pleine rue est déjà un petit évènement). Sauf que, arrivée à leur hauteur, j'entends très clairement l'un des deux hommes me dire ceci: "Un bisou ! Un câlin !" tout en marchant vers moi à bras ouverts !

Interdite, je m'arrête en me disant qu'il va "se dégonfler"... Encore une "grande gueule" !

Que nenni ! Il s' approche de moi tout souriant et me serre dans ses bras quelques instants aussi tendrement qu'un ami sincère que j'aurais perdu de vue.

Me suis-je sentie agressée ? Me suis-je débattue ? L'ai-je giflé ou autre geste de théâtrale démesure ? Etait-ce George Clooney ou Daniel Craig ?

Eh bien non... Je ne me suis pas sentie agressée du tout. Je ne me suis pas débattue du tout. Je n'ai pas même esquissé l'ombre d'une gifle ou autre geste de théâtrale démeusure. Il n'avait rien d'un séducteur. C'était juste un homme heureux... Alors je suis restée plantée là, entre ses bras. Je riais. Lui aussi. C'était drôle, incongru et surprenant et je n'ai rien fait pour rompre le charme !

J'ai perdu le contrôle (pour une fois), je ne me suis pas posée de questions ni cherché à analyser la situation et j'ai pris cet instant de chaos pour ce qu'il est à mes yeux...

Ni plus ni moins qu' un joli cadeau !

Un mercredi après-midi à la maison...

Papa travaille alors j'assure le service minimum !

Tout doux pour ma chérie

Les frimas sont de retour ! Qu'à celà ne tienne Cigalette a dégainé ses aiguilles ! Voici une douce écharpe pour ma petite soeur...

Des roses de la part de mon "chiri" que j'aime

Non, non ce n'est pas encore la Saint Valentin ni mon anniversaire... C'est l'Amour ...

Le destin d'un ange gardien

C'est drôle, vous avez remarqué ces derniers temps cette mode fluo ? Non ? Mais si allez cherchez bien...

Vous n'avez pas pu manquer ça ! Je veux bien sûr parler du gilet jaune. Oui celui là ! Celui que depuis le 1er octobre, tout automobiliste est sensé posséder-à-portée-de-main-sans-sortir-de-son-véhicule. Vous n'avez pas pu le manquer car certains d'entre nous (ô combien nombreux) ont décidé de le placer bien en évidence sur le siège du passager comme pour dire à ces messieurs de la gendarmerie "Moi je l'ai ! Je l'ai que j'vous dis ! Regardez comme il brille sous la caresse des phares venant en sens inverse ! On le voit de loin hein ? Pitié ne m'arrêtez pas M'sieur l'agent !"

J'ai du mal à comprendre... Est ce que le loi exige le port du fameux gilet jaune par le siège du passager ?! Parce que c'est franchement moyen comme effet... Pour ne pas dire carrément moche. Gâcher l'effet visuel et esthétique d'une superbe voiture allemande qui coûte la peau des fesses et que des designers automobile ont mis des années à mettre au point, je trouve ça consternant.

Par pitié, regardez dans le livret de votre véhicule, à la rubrique présentation on vous a dessiné l'intérieur de la voiture et si vous regardez mieux, là sous la flèche et le petit numéro...oui là...il y a ... la boîte à gants ! Et ce n'est pas conçu que pour les gants (ou les papiers de Twix quand le cendrier déborde ou la trousse à maquillage et l'I-Pod !) vous pouvez y ranger votre nouvel accessoire de mode (et accessoirement sauveur de vie) hyper fluo moche...

Du fond du coeur, merci...

Lucie récidive

"L'escalier"

Peinture de ma Lucie

Encore une dans la famille qui a la fibre artistique...

A l'heure de la crise...

Les médias nous abreuvent tant et si bien d'informations alarmistes qu'il faut bien l'avouer j'ai pris peur. Mais plus que la crise ou la récession économique ce qui m'a fait réagir c'est le fait que je vais prochainement devoir (une fois encore) pointer à l'anpe. Ne soyez pas désolés, je suis presque soulagée: je ne partage pas, mais alors pas du tout, la "politique" (ou plutôt l'absence de politique) de la maison donc c'est encore ce qui pouvait m'arriver de mieux... Je ne me décourage plus, j'ai toujours trouvé du boulot et j'en trouverai encore.

Alors je me suis décidée et j'ai fait l'acquisition d'une machine à coudre !

Ben quoi ? J'ai quatre enfants, j'aime qu'ils soient bien vêtus. De surcroît tout ce qui se vend est soit hideux soit horriblement cher. Alors je vais dessiner et créer de mes p'tites mimines quelques vêtements pour mes bouts de chou (et accessoirement pour moi-même). Sauf les jean's sinon ils vont me tuer !

Je vous montrerai mes "réalisations" dès réalisation (si c'est pas trop moche...)

Car oui, en ces temps de disette, la cigalette devient fourmiette !

Il est des chemins où il ne faut rien décider et se laisser mener...On arrive alors parfois à son rêve au moment où l'on ne l'attendait plus. Ne baisse pas les bras car le miracle peut arriver juste après...

Il est des endroits inattendus pour qui prend le temps de contempler les abords du chemin...

Choisir sa vie envers et contre tout...

Une porte close n'est pas un obstacle c'est un secret à découvrir...

Un petit hôtel aux tonalités du Sud, plein de charme et de simplicité... Thuir (66).

Colère apaisée...

Mea culpa

Je me repends...
Je reconnais avoir été trop dure envers les nombreux dépositaires de la bêtise, au risque de devenir aussi stupide qu'eux.

La colère est définitivement mauvaise conseillère. J'ai moi-même jugé à l'emporte-pièce, à la va-vite, en "chronopost". Car pourquoi me tourmenter ainsi alors que ceux-là même qui sont à l'origine de cette hideuse colère sont heureux tels qu'ils sont ? Se sont-ils tourmentés autant que moi ? Ont-ils pensé une seule fois à toutes les sottises qui ont franchi leur bouche ?

Non, pas une fois. Car ils ont parlé comme ils ont pensé, de façon brute, directe et certainement en toute sincérité. En toute bonne foi. Ils croyaient profondément en ce qu'ils disaient...

Alors devant autant de conviction de quel droit ai-je pu les juger ? Qui suis-je pour penser à leur place ? Est-ce moi qui ai raison ? Ou est-ce moi qui suis intolérante ?

La colère est sortie de moi comme un venin que j'aurais craché. Elle devait sortir. Dire sa colère est essentiel sans doute. Elle donne vie à la réflexion dans la douleur... Elle aide à réagir, à mettre un pied devant l'autre, à franchir les étapes. Merci à ma colère: tu m'as rendue plus tolérante à l'égard de ceux que j'ai insulté. Je ne suis pas supérieure à eux, je pense différemment et eux pensent différemment de moi, voilà tout. Je l'accepte désormais... Ma colère s'est endormie, je suis en paix.